M. Acquarone
Guide ou photographe ?? Les deux mon ami !
Quand le photographe devient voyageur, il est le témoin actif des différences du monde.
Très respectueux, trop peut-être, de l’intimité des gens, c’est de paysages que s’impriment mes empreintes argentiques. Montagnes, vallées et plaines sont en fait le décor d’un vécu qui a bien souvent bouleversé les agencements naturels. Et contrairement aux illusions humaines actuelles et éphémères, le paysage rend compte d’un passé naturel ancien et des actes des hommes qui peu à peu ont modifié, enjolivé ou abîmé ce terrain.
Photographe amateur puis pro, j’ai découvert et apprécié les surprises de Dame Nature au cours de mes déplacements.
Un choc, tout jeune, je reste pétrifié devant la force d’un immense volcan qui, en explosant devant moi, m’envoûte et influencera ma destinée.
La photo restera ma base, mais l’envie de volcan va m’entraîner au loin. Et puis, à force de voir des paysages, je me suis sensibilisé à regarder des milieux naturels, à repérer des systèmes, des activités et des hommes. Comprendre, interpréter, le chemin se trace tout seul, diffusions des clichés par une agence spécialisée nature et accompagnement en tant que guide vers quelques-uns de ces volcans.
Le volcanisme est la seule véritable action naturelle qui modifie le globe sur des grandes surfaces. Les hommes en profitent ou la subissent. En tant que témoin photographe et guide, j’ai l’avantage d’en profiter et je remercie ces montagnes de feu qui m’ont appris à regarder.
Dans mon métier de photographe, je suis devenu paysagiste de cœur, j’aime les vastes étendues et essaye de transmettre la sérénité des lieux.
Et quel meilleur endroit que l’Islande pour exercer le métier de guide au milieu des volcans.
Mais le monde a été bouleversé par les Hommes et leurs savoirs. Ceux-ci me passionnent et m’ont fait guide.
C’est en créant le premier safari photo en Islande sous la pression amicale de mon ami Anton que j’ai débuté avec des groupes de visiteurs. C’était en 1985. J’avais déjà séjourné de nombreuses fois dans le pays, notamment une année complète dont une partie avec un travail dans une usine de poisson à Seyðisfjörður. Depuis je guide tous les étés pendant deux ou trois mois dans cette île. Je travaille pour l’agence islandaise AD-Travel.
Pour devenir guide j’ai passé divers diplômes et l’un d’eux m’a permis de me recentrer dans ma région du Languedoc.
J’ai rajouté l’expérience à la connaissance pour maitriser un savoir-faire, un d’ici, des garrigues, celui de la carbonisation, me voilà maitre charbonnier.
Ma passion au delà de l’Islande est la fabrication du charbon de bois. J’ai découvert dans cette activité, un monde incroyable de possibilités en rencontres, dans l’art, en ethnologie et bien sur en savoir faire. En Islande j’ai réalisé une charbonnière avec du bois flotté et fabriqué du charbon végétal avec des Lupins.
Vous pouvez retrouver tout ça dans mon autre blog : www.altimara.eu/blog
Mon autre passion, l’AÏKIDO: aikido pic st loup
Mes performances à Fresh Winds : https://fresh-winds.com/biennale3/ page 21
Guide or photographer ?? Both my friend!
When the photographer becomes a traveler, he is an active witness to the differences in the world.
Very respectful, perhaps too much, of people’s intimacy, my silver prints imprint mainly landscapes. Mountains, valleys and plains are in fact the backdrop to an experience that has very often upset natural arrangements. And contrary to current and ephemeral human illusions, landscape reflects an ancient natural past and the acts of men who gradually modified, embellished or damaged this terrain.
Amateur photographer then pro, I discovered and appreciated the surprises of Mother Nature during my travels.
Very young, I was petrified before the force of an immense volcano exploding in front of me. I was captivated, it influenced my destiny.
Photography turned into work , but volcanos became my calling. And then, after looking at a myriad of landscapes, I was aware of natural environments, identified systems, activities and people. When you are able to understand and interpret, the path traces itself. Nature was my guide to some of these volcanoes.
Volcanism is the only real natural action that modifies the globe over large areas. Men either profit from it, or endure it. As a photographer and guide, I have the advantage of enjoying it and I thank these mountains of fire who taught me to appropriately watch.
In my profession as a photographer, I became a landscaper at heart, I love the vast expanses and try to convey its serenity.
And what better place than Iceland to exercise the profession of guide in the midst of volcanoes.
The world has been turned upside down by men and their knowledge.
It was in 1985, pressured by my friend Anton, I created the first photo safari in Iceland for a group of visitor. I had already stayed in the country many times, including a full year, part of which I worked at a fish factory in Seyðisfjörður. Since then, I’ve been guiding every summer for two or three months on this island. I work for the Icelandic agency AD-Travel.
To become a guide, I had to obtain various diplomas and one of them allowed me to refocus part of my work in my region of Languedoc.
I added experience and knowledge to master a skill, one specific from the Languedoc: charring. I am now a master charcoal maker
My passion beyond Iceland is the ancient way to produce charcoal. I discovered in this activity, an incredible world of possibilities in art, ethnology and know-how. In Iceland I made a charcoal pit with driftwood and produced vegetable charcoal with Lupins.
My art in Fresh Winds : https://fresh-winds.com/biennale3/ page 21